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Informations :
Auteur : ticoeur
: 18/03/2008
Note : -
Nombre de votes : 0


Histoire :
ATTENTION, PARTIE CLASSEE X !!! ( un petit peu, mais je préfère prévenir...)
POUVANT HEURTER LA SENSIBILIT2 DES JEUNES LECTEURS...


-Merci contrôle, on y va !
// Bonne balade ! //
John fit la manoeuvre de sortie et le jumper fila vers le continent. Il regarda sa fille, apparemment, elle avait oublié, car elle regardait droit devant elle. Mais elle descendit du siège et grimpa sur ses genoux.
-Je peux maintenant ?
Il hésita. Savait-elle vraiment comment faire ? Mais une promesse est une promesse, alors...
-Oui, vas-y, dit-il quand même un peu inquiet.
Il la laissa faire, et pu se rendre compte qu'effectivement, elle était douée. Très douée. Elle savait ce qu'elle devait faire et le voyage se passa sans problème. Mais quand ils arrivèrent près du continent, se fut à lui d'être surprit.
-Qu'est-ce que c'est que ça ?
-C'est le manège ! S'exclama Madison.
-Je reprends les commandes, dit alors John.
-Oh, papa, s'il te plait !
-Ma chérie, laisse-moi les commandes, insista t-il.
Avec une moue boudeuse, Madison descendit de ses genoux, et retourna s'asseoir à côté. John s'approcha et posa le jumper. Puis ils sortirent, et John, tenant la main de la petite, ils marchèrent vers le manège.
Une grande roue ! Il y avait une grande roue sur le continent !
-D'où ça vient ?
-Maman dit que c'est pour votre anniversaire qu'elle l'a fait venir.
C'est un cadeau d'anniversaire ? Waouh ! Alors là, chapeau !
-Tu veux monter ? Demanda t-il à sa fille.
-Bah oui ! On est là pour ça !
Bon, on verra plus tard pour la cabane... Se dit-il.
Impatient de monter, il l'aida à s'installer dans la nacelle. Ils jouèrent seuls pendant quelques instant. Puis, attiré par les cris de joie de la gamine, des petits Athosiens arrivèrent à leur tour.

****

-C'est quoi ça ?
-Justement, c'est pour ça que je vous ai appelé.
-Vous avez fait des relevés ?
-Oui, mais mis à part le fait qu'il apparaît sur l'écran, rien d'indique que c'est là !
Rodney resta un moment penché sur l'ordinateur, puis releva la tête.
-Ça me rappelle quelque chose... attendez ! Ce n'est pas la même chose que ce que le colonel a vu il y a cinq ans ?
Il tapa sur son clavier.
-Elisabeth ! S'écria t-il au bout d'un certain temps, venez voir !
La dirigeante, qui était dans sons bureau, se déplaça, inquiète.
-Rodney ? Qu'y a t-il ?
-Regardez ! Ça ressemble à l'anomalie d'il y a cinq ans ! Celle dont Sheppard nous a parlé !
A ces mots, Elisabeth se mit à pâlir.
Non, ça ne va pas recommencer...
-Je pense que c'est le nuage dont il a parlé !
-Il est sur le continent, avec Maddy... Dit-elle d'une voix blanche.
-Il faut qu'il rentre, et tout de suite !
Il se tourna vers Chuck.
-Dites-lui de revenir, et vite !

****

John était en bas, à côté du manège. Il regardait les enfants qui montaient et descendaient. Ils s'amusaient comme des petits fous !
// Colonel, ici Chuck, il faut que vous rentriez, et vite ! //
-Pardon ?
// Sheppard ! Ne posez pas de questions, et rentrez tout de suite sur Atlantis avec Madison, et vite ! // S'écria Rodney.
-Rodney ? Mais qu'est-ce qui se passe ?
// Je vous l'expliquerais quand vous serez là ! //
-Bon, d'accord, répondit John inquiet.
Il attendit que la nacelle dans laquelle se trouvait sa fille soit en bas, et appuya sur le bouton d'arrêt.
-Mais pourquoi t'arrête ? S'écria Madison fâchée, il est pas l'heure de rentrer !
-Je sais, mais Rodney veut me voir, et tout de suite !
-Je veux rester moi !
-Non, tu rentres avec moi, sinon, ta mère va me gronder ! Lui dit John gentiment.
-Papa, je veux pas rentrer... pleurnicha t-elle en se jetant dans ses bras.
-Je sais ma puce, moi aussi, je préfèrerais rester à jouer avec toi, mais il faut qu'on y aille...
Elle se serra contre lui, renifla et finit par dire.
-J'aime pas quand Rodney t'appelle, il en a toujours pour longtemps, et moi, je peux pas être avec toi...
Le coeur de John se serra. Il s'était beaucoup attachée à elle... Et il se rendit compte qu'il adorait ça.
Il adorait l'idée d'avoir une fille. Finalement, il ne regrettait pas d'avoir fait ce bond dans l'avenir, la seule chose qu'il regrettait, c'était d'avoir loupé tout ce qui avait précédé cette journée. Son mariage, vivre avec la femme qu'il aimait, la voir s'arrondir en sachant que c'était son enfant qui grandissait dans son ventre, vivre le jour de la naissance de Madison, voir ses premiers pas, entendre ses premiers mots... La première fois qu'il s'entend appeler papa... Beaucoup de choses en fait. Trop.
Des larmes coulèrent silencieusement. Mais il les sécha très vite. Il ne voulait pas qu'elle le voit comme ça.
-Allez mon ange, on y va...
Ils partirent vers le jumper, Madison traînait les pieds. Elle voulait rester avec ses petits copains, et le faisait savoir...
En vol, elle ne prononça pas un mot, restant assise bien droite, les mains posées sur ses genoux. John se demandait bien comment il allait faire pour se faire pardonner...
Ils arrivèrent près de la citée et il amorça sa descente. Sitôt le jumper posé, Madison descendit rapidement et fila sans même un regard vers lui. Apparemment, elle ne lui pardonnerait pas facilement...
Fichu caractère... Et à seulement quatre ans...
Il entra seul dans la salle de contrôle, pour voir Rodney se précipiter vers lui.
-Ah vous voilà ! Venez !
Et il le tira par la manche de sa veste jusqu'à la salle de réunion. Elisabeth était là. Il prit place en face d'elle et attendit que Rodney parle.
-On a un problème ! Annonça t-il alors.
-Lequel ?
-La chose que vous avez vu il y a cinq ans est de nouveau là...
-La chose ?
-Oui, l'orage d'éclairs bizarres, comme vous avez dit.
John se redressa sur sa chaise.
-Alors vous me croyez ?
-Oui, John, on te croit... Dit Elisabeth.
-Vous savez ce que c'est ?
-Non, et c'est vraiment étrange, on le voit à l'écran, mais on ne peut rien enregistrer. C'est comme si les capteurs passaient au travers ! Il y a certainement un phénomène d'absorption du temps et de l'espace. Mais je ne peux pas l'expliquer.
-Vous pensez que ça pourrait me ramener à mon époque ?
Aussitôt après avoir dit ça, il se tourna vers Elisabeth. Elle avait les yeux grands ouverts et l'air terriblement peiné.
-Tu ne veux pas rester... murmura t-elle en le regardant droit dans les yeux.
Il se leva et s'approcha d'elle.
-Elisabeth, je t'aime, et ça depuis bien longtemps. Bien avant avoir atterrit à cette époque, mais j'ai loupé tellement de choses... notre mariage, la naissance de notre fille. Je ne l'ai pas vu grandir, et ça me manque... Terriblement. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais je suis content de l'avoir eu avec toi. Rien que le fait de savoir que nous nous aimons assez pour avoir crée cette vie, me donne des frissons... et j'aime ça, mais je dois retourner chez moi, à mon époque.
Puis il se tourna vers le scientifique.
-Vous croyez que si je m'approche de cette chose, ça me fera repartir en arrière ?
-Oui, c'est une possibilité. Mais il y a aussi le risque de refaire un autre bond dans l'avenir... Et ça, je ne peux pas dire de quel côté vous partirez. Désolé John, mais je ne peux pas vous conseiller de le faire.
Elisabeth se leva, fit quelques pas et s'adressa à Rodney.
-Vous pouvez nous laisser seuls, s'il vous plait ?
McKay avait bien vu qu'ils avaient besoin de parler, et contre toute attente, il les laissa seul sans discuter. Il ferma son portable et sortit très vite.
John prit Elisabeth dans ses bras et caressa doucement son dos.
-Ne part pas, John, je t'en prie, reste avec nous...
-C'est ce que je voudrais le plus au monde. Passer le reste de ma vie avec toi. Et avec notre fille. Mais je dois essayer de repartir. Je t'en prie, comprends-moi, j'ai six ans de retard sur vous. C'est trop, beaucoup trop...
Elle leva la tête vers lui, et il en eu le coeur brisé. Elle avait des larmes qui coulaient doucement sur ses joues. Il se détestait de lui faire ça, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il devait essayer de rentrer chez lui.
Alors il passa ses doigts doucement sur son visage et essuya ses larmes, puis il se pencha et posa sa bouche sur la sienne. Baiser léger, plein de douceur et d'amour. Il entrouvrit les lèvres, et là, se fut Elisabeth qui se déchaîna. Elle se dressa sur la pointe des pieds et l'embrassa à pleine bouche en se collant à lui. Les mains de John descendirent sur la taille de la jeune femme et il la serra fort. Leurs langues se cherchèrent, se caressèrent, et le doux baiser devint très vite fougueux. Limite brutal.
Elle ne voulait pas qu'il parte.
Il ne le voulait pas, mais il le fallait... Et il se mit à gémir. Elisabeth s'était collée à lui, et maintenant, il avait envie d'elle. Très envie. Et elle le sentit. Elle lâcha sa bouche et murmura à son oreille.
-Viens avec moi...
Il la repoussa doucement.
-Elisabeth, il ne faut pas.
-Tu ne veux pas ?
-Oh si... soupira t-il, mais... qu'est-ce que tu fais... dit-il soudain d'une voix rauque.
-Rien... pourquoi... Demanda t-elle d'une voix sensuelle.
-Elisabeth... Non, s'il te plait... arrête...
-Tu veux vraiment que j'arrête ?
-Non, mais...
-Alors, laisse-toi faire...
-Ici ? Dit-il d'une voix hachée.
-Oui, ici et maintenant.
-N'importe qui peut entrer...
Elle s'éloigna et appuya sur une touche du panneau d'ouverture, puis reprit très vite sa place devant lui.
-Plus personne ne pourra rentrer, tu es à moi... dit-elle en se rapprochant encore.

Chapitre 6


Il ne bougeait plus. Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir faire ? Il le sut tout de suite.
Elle se jeta sur sa bouche comme une affamée, pendant que sa main s'était replacée à un endroit de sa personne pour une caresse auquel il ne résisterait pas. Elle le savait. Elle était douce, délicate, et très efficace. Il n'aurait jamais cru vivre ça un jour.
Lui, major John Sheppard, enfin colonel et chef militaire de la citée d'Atlantis, et elle, Elisabeth Weir, enfin Sheppard maintenant, docteur en sciences politique, diplomate, linguiste et dirigeante de la même citée, collés l'un contre l'autre, dans une salle de réunion, et s'embrassant passionnément.
Et si ça continuait, ils finiraient bien par se passer autre chose...
Comme ce qu'était en train de faire Elisabeth, justement.
Après l'avoir agacé de ses doigts par-dessus son pantalon, elle avait entreprit de les passer sous le tissu.
Ne voulant pas être en reste, il détacha le bouton de celui de sa femme et en fit autant.
Si elle le voulait, lui aussi la voulait.
Elle se saisit de lui, bougeant doucement sa main, laissant courir amoureusement ses doigts sur son membre gonflé et durcit, ce qui lui arracha un cri de plaisir qu'elle camoufla sous sa bouche dans un baiser fougueux.
Il la laissa faire un moment, profitant pleinement de la délicieuse sensation, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Alors il posa sa main sur celle d'Elisabeth, afin qu'elle le lâche et voulu lui faire subir la même chose.
Mais elle ne se laissa pas faire. Il était à elle.
John posa ses mains sur les hanches de sa femme et la tourna de façon à ce qu'elle soit dos au mur. Puis il passa la main sous la ceinture de son pantalon et la caressa lui aussi. Elle sursauta légèrement et lâcha sa bouche.
-John, tu... commença t-elle.
-Oui, je...
Il ne savait pas ce qu'elle avait voulu dire, mais il s'en fichait. Tout ce qu'il voulait c'était elle. Et maintenant. Une dernière fois, avant de partir...
Alors il l'embrassa encore et encore, tendit que ses doigts s'immiscèrent sous son sous-vêtement. Il était terriblement doux et à la respiration haletante de la jeune femme, il savait qu'elle aimait ça. Même si il ne s'était jamais comporté de cette façon avant aujourd'hui. En fait, il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit aussi délurée. Ni aussi efficace...
Il était sur le point d'exploser, elle était vraiment douée avec sa main...
Il la força à le lâcher. Ce qu'elle fit avec un râle de dépit. Mais qui ne dura pas longtemps. A elle de subir son mari.
Il la pénétra de ses doigts et commença à les bouger en elle doucement, tout en l'embrassant dans le cou, sur les joues. Au coin de la bouche. Elle gémissait sous la caresse tendre et experte. Puis il cessa.
-Pourquoi... haleta t-elle.
-Je veux faire durer le plaisir...
-John... s'il te plait...
-Quoi... murmura t-il en reprenant le mouvement de ses doigts.
Elle ne répondit pas, se contentant de gémir encore, de plus en plus fort. Alors il la laissa aller au bout de son plaisir, en la regardant amoureusement tendit qu'elle se mordait les lèvres pour ne pas crier. Mais le fait de la voir jouir comme ça, dans ses bras lui donna envie d'aller plus loin. Alors il se libéra de ses vêtements et la souleva dans ses bras. Puis, tout en la serrant contre lui, il la plaqua au mur et la pénétra. Et là, elle ne put se retenir. Elle poussa un cri de plaisir qu'il atténua en l'embrassant à pleine bouche. Elle noua les jambes autour de ses reins tout en gémissant sous les coups de reins de son mari, puis elle détacha sa bouche de la sienne pour le regarder dans les yeux.
-Je t'aime John... n'oublie pas ça... n'oublie pas ça... balbutia t-elle dans un sanglot.
Il cessa ses mouvements et répondit.
-Je t'aime aussi, Liz, je t'aime tant, mon amour...
Elisabeth sentit des larmes couler sur ses joues. C'était la première fois qu'il lui disait qu'il l'aimait depuis qu'il était revenu amnésique. Non, pas amnésique, depuis qu'il était venu du passé. Il les essuya de la bouche et reprit ses mouvements. Doucement, puis vite, de plus en plus vite. Il voulait l'aimer, avoir du plaisir avec elle une dernière fois avant de partir. Alors il se déchaîna et quand Elisabeth cria sans pouvoir se retenir, il laissa l'orgasme exploser en lui en gémissant son nom tendrement.


****

-Rodney, où sont John et Elisabeth ?
-Dans la salle de réunion.
-Ah bon ? Et qu'est-ce qu'ils font là bas ?
McKay leva la tête de son portable et regarda Carson.
-En train de se faire leurs adieux, je suppose...
-Leurs adieux ? Pourquoi ?
-Et bien, la chose qui a fait faire un bond dans l'avenir à Sheppard est revenue.
-Ah bon ? Et...
-Et il veut essayer de repartir chez lui grâce à ça.
-Elisabeth est d'accord ?
-Je ne pense pas. Mais je crois qu'il ne lui en laissera pas le choix.
-Il n'a pas le droit de l'abandonner ! S'exclama Carson.
-Je sais, et je suis d'accord avec vous. Mais il dit qu'il a perdu trop d'années, qu'il a loupé trop de choses et qu'il veut essayer de retourner à son époque.
-Il peut ?
-J'en sais rien. Peut-être, mais pas sûr. Soit il retourne six ans en arrière, soit il fait encore un bond en avant. Je ne peux absolument pas prévoir dans quel sens ça va se produire. Ni même si ça va se produire !
-Ils sont toujours là bas ?
-Oui, enfin je suppose...
-Bon, je vais pouvoir aller les voir, alors !
-Je ne crois pas, non...
-Et pourquoi ça ?
-Parce que j'ai essayé il y a dix minutes, mais je n'ai pas réussi à ouvrir la porte.
-Vous ? Vous n'avez pas réussi ?
-Non, mais il faut dire que je n'ai pas vraiment voulu forcer... apparemment, ils n'avaient pas envie d'être dérangé...
-Et comment savez-vous ça ? Demanda Carson étonné.
-La salle de réunion n'est pas insonorisée...
-Et... ? Insista Carson.
-Faut vraiment que je vous fasse un dessin Carson ?
Le docteur regarda Rodney sans rien dire. Celui-ci avait une drôle d'expression dans le regard, il avait l'air gêné. De la part du scientifique, ce n'était pas courant, alors pourquoi ?
Et enfin, il comprit.
-Oh ! Vous voulez dire que...
-Oui, je veux dire que...
-Euh... Dans combien de temps...
-Combien de temps quoi ?
-Vous pensez que je pourrai aller les voir dans combien de temps ?
-Mais j'en sais rien moi ! S'exclama Rodney. Ils ont beau être mariés depuis cinq ans, pour Sheppard, ça date d'hier ! Alors, je ne sais pas combien de temps ça va lui prendre pour... enfin...
-D'accord, je lui laisse encore dix minutes.
-Dix minutes ? Vous êtes un rapide vous !
-Qu'est-ce que ça veut dire ? Demanda Carson vexé.
-Il a six ans à rattraper ! A mon avis, dix minutes, c'est trop court !
Ils restèrent silencieux un moment. Puis Carson s'exclama.
-Et Madison ? Il a oublié sa fille ?
-Je pense que c'est surtout pour elle qu'il veut repartir. Le fait de ne pas l'avoir vu grandir lui manque.
-Je n'aurais jamais cru ça de lui...
-Quoi ? Demanda Rodney.
-Sheppard qui assume le fait d'aimer Elisabeth, qui l'a demande en mariage, et en plus, qui adore sa fille.
-Oui, c'est assez étonnant de la part d'un type qui n'a pas grandit dans sa tête !

****

Il la serrait tendrement dans ses bras. Tous les deux essoufflés, ils reprenaient doucement leurs esprits. Elisabeth dénoua ses jambes de ses reins et se retrouva debout devant lui. Ils étaient front contre front, puis John leva ses mains doucement et caressa les joues d'Elisabeth avec ses pouces.
-Je n'ai pas envie de repartir, mais il le faut...
-Je sais... Dit Elisabeth avec des sanglots dans la voix.
-Je t'aime... murmura John.
-Je t'aime...
Avec un soupir, il se sépara d'elle et se rajusta. Elle en fit autant de son côté, et, gênée, elle se détourna de lui.
-Qu'est-ce que tu as ? Demanda John doucement.
Elle se mit à rire nerveusement.
-Tu as vu où on est ?
-Oui, et... ?
Elle le regarda en souriant.
-Tu te rends compte de ce qu'on vient de faire ?
-Oui, et c'est toi qui l'a voulu...
-Pas toi ?
-Si, bien sûr ! Autant que toi d'ailleurs...
-On ferait mieux de sortir avant que les autres ne se doutent de quelque chose...
-Elisabeth, j'aimerai voir Madison... Dit John en la regardant droit dans les yeux.
-Pourquoi ?
-Il faut que je lui parle, que je lui explique.
-Fait attention avec elle, je t'en prie...
-C'est ma fille, Elisabeth, je l'aime et jamais je ne lui ferais de mal. Jamais.
Il s'approcha de la porte et se retourna vers elle avec un sourire.
-Tu peux ouvrir ?
Elle s'approcha du panneau et appuya sur le cristal.
-Voilà, tu peux y aller maintenant...
Les panneaux pivotèrent et il se dirigea vers l'escalier. Elisabeth était toujours à l'intérieur de la salle, les bras croisés. Elle pleurait silencieusement. Il était presque arrivé quand il se retourna soudain. Il la fixa, voulant graver son visage dans sa mémoire. Le visage de sa femme. Celle qu'il venait d'aimer passionnément dans la salle de réunion. Elle bougea ses lèvres et lui dit un "je t'aime" silencieux.
Son coeur se mit à battre la chamade et il crut qu'il allait pleurer lui aussi. Il était fou amoureux d'elle.
Une fois, une dernière fois...
Alors il courut vers elle, la prit dans ses bras et l'embrassa. Tout le monde pouvait les voir, mais il s'en fichait complètement. Il ne savait pas ce qui allait se passer quand il serait dans son jumper, tout à l'heure, alors il voulait se faire des souvenirs. De merveilleux souvenirs...
En espérant que ceux qu'il venait de vivre, il ne les oublierait pas...
-J'y vais...
Il se sépara d'elle et descendit l'escalier sans se retourner.
Le technicien qui les avait vus, se leva et s'approcha de la dirigeante.
-Ça va madame ?
Elisabeth tourna la tête vers lui et répondit d'une voix blanche.
-Non, ça ne va pas... Ça ne va pas du tout...
Puis elle se dirigea vers son bureau, s'assit sur son fauteuil pendant que la porte se refermait seule. Elle resta immobile un instant, puis ouvrit son portable. Quand il s'alluma, elle prit une profonde inspiration puis elle éclata en sanglots. Il était là, devant ses yeux à ses côtés. La photo de leur mariage. En fond d'écran...

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